En fonction du sujet que vous avez choisi pour votre mémoire du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion), un sondage peut vous fournir des arguments pour renforcer les hypothèses que vous formulez. Pour que ses réponses soient pertinentes, vous devez prendre du temps pour bien en préparer les questions. Voici nos conseils pour valoriser votre mémoire DSCG à l’aide d’un sondage.
Déterminer les hypothèses de recherches
Un sondage ne présente d’intérêt que s’il apporte des éléments pour confirmer vos hypothèses ou pour élargir le champ de votre recherche. Vous devez donc vous imposer un processus dont l’ordre est immuable :
- Déterminer le sujet de votre mémoire ;
- Construire son plan ;
- Obtenir l’agrément par un enseignant-chercheur, ce qui implique d’avoir déjà commencé les recherches et établi la bibliographie ;
- Définir vos hypothèses de recherche ;
- Construire votre sondage ;
- Le distribuer ;
- Collecter les données et les analyser ;
- Intégrer les conclusions à votre mémoire DSCG.
Imaginez-vous à la place de la personne interrogée
S’imaginer à la place des personnes à qui vous allez proposer le sondage doit être un réflexe à conserver tout au long de sa conception. En effet, vous avez certainement déjà reçu des demandes pour répondre à un questionnaire, quel qu’en soit le thème, dans votre vie d’étudiant ou dans votre vie personnelle. Alors posez-vous trois questions :
- Y avez-vous systématiquement répondu ?
- Pourquoi avez-vous décidé ou non d’y répondre ?
- Êtes-vous allé au bout ou avez-vous abandonné en cours de route ?
Vos réponses vous aident à élaborer un sondage attractif, en utilisant les bons termes pour motiver vos participants et intéressant pour qu’ils n’abandonnent pas en cours de questionnaire.
N’oubliez jamais que celui qui répond à votre sondage vous fait une faveur, car il prend sur son temps et n’en tire aucun bénéfice. Il importe donc que l’exercice soit ludique et pas trop long, avec des questions claires.
N’oubliez jamais que vous devrez analyser toutes les réponses
Si concevoir le sondage prend du temps, lire, classer et analyser les réponses est encore plus chronophage. Vous devez donc éviter toutes les questions qui ne sont pas absolument nécessaires et qui ne touchent pas directement à votre sujet.
Évitez également les questions ouvertes qui nécessitent de la rédaction. Elles sont fastidieuses pour le participant et c’est encore pire pour vous, car elles sont longues à lire et très difficiles à analyser et à catégoriser.
Comment travailler sur les questions de votre sondage de mémoire DSCG
N’oubliez pas de définir le profil des répondants
Pour qu’un sondage ait de la valeur, son panel doit être analysé pour être équilibré. Or, cet équilibre n’est pas le même en fonction de votre sujet de mémoire DSCG. S’il concerne toutes les catégories de personnes, alors votre panel doit être composé de personnes de tous âges, sexes et catégories socio-professionnelles. Si au contraire il ne vise qu’une partie de la population, cette cible doit être sur-représentée dans votre panel. Enfin, s’il concerne des professionnels, ceux-ci doivent être directement impliqués par votre sujet.
Allez droit au but avec des questions fermées
Il apparaît préférable de miser sur un sondage quantitatif pour qu’il soit représentatif de l’opinion générale. Pour cela, il vous faut des questions fermées qui appellent des réponses faciles à classer, contrairement aux questions ouvertes que nous avons précédemment évoquées.
Les questions fermées peuvent prendre plusieurs formes :
- réponse par « oui » ou par « non » ;
- évaluation sur une échelle, de 1 à 10 par exemple ;
- QCM pour lequel il faut cocher une ou plusieurs cases.
N. B. Soyez très scrupuleux si vous proposez des questions sous forme de QCM. Si elles sont mal formulées ou que les réponses que vous proposez ne sont pas satisfaisantes ou ambiguës, elles n’auront aucune valeur. Il faut que chacun puisse trouver la réponse qui lui convient dans votre choix, ce qui n’est pas toujours le cas. Ainsi, il faut alors parfois réserver une réponse « échappatoire » comme « sans avis », « aucune de ces réponses », etc. Il importe également pour certaines questions de pouvoir cocher plusieurs réponses.
Réfléchissez à convertir les questions ouvertes pour qu’elles soient faciles à traiter
Si vous tenez vraiment à intégrer quelques questions ouvertes, réfléchissez à les convertir soit en questions fermées, car c’est parfois possible, soit en encadrant les réponses pour qu’elles ne soient pas trop longues.
Par exemple, plutôt que de poser la question ouverte « que pensez-vous de la loi X ? », convertissez-la en question fermée : « pensez-vous que la loi X est efficace ? » avec comme réponse une échelle sur 5 ou 10 allant de « aucunement efficace » à « très efficace ».
Ciblez très précisément votre sujet
Ne vous égarez pas avec des questions qui n’ont pas directement trait à votre sujet. C’est une perte de temps pour vous comme pour les participants. Les réponses doivent confirmer ou infirmer les hypothèses que vous imaginez ; si ce n’est pas le cas, c’est qu’elles sont hors sujet.
Limitez le nombre de questions
En règle générale, un sondage de mémoire DSCG compte une vingtaine de questions. Au-delà, vous allez lasser vos participants qui risquent de ne pas le terminer. Par ailleurs, c’est bien assez pour cibler très précisément un sujet.
Si vous dépassez largement les vingt questions, revoyez-les une par une pour éliminer les moins pertinentes qui sans doute n’apportent rien à votre mémoire. Enfin, vous avez suffisamment à faire pour rédiger votre mémoire DSCG pour vous ne pas perdre dans l’analyse de trop nombreuses réponses.
Réfléchissez bien au vocabulaire que vous employez
Les questions doivent être facilement compréhensibles pour les personnes que vous visez. Cela signifie que vous devez bannir le vocabulaire professionnel si vous vous adressez au grand public.
Testez votre sondage avant de le distribuer
À force de travailler sur votre sondage, vous manquez de recul, c’est pourquoi il est sain et constructif de le tester autour de vous.
Si le sondage vise un public lambda, testez-le auprès d’amis qui étudient ou travaillent dans d’autres branches ou auprès de votre famille. En effet, sans vous en rendre compte, vous pouvez utiliser un vocabulaire technique qui vous est familier en tant qu’étudiant en DSCG, mais qui sera perçu comme un jargon incompréhensible pour toute personne qui n’évolue pas dans les sphères de la comptabilité et la gestion.
A contrario, si votre sondage de mémoire DSCG s’adresse à des personnes de votre milieu professionnel, vous devez utiliser la terminologie dédiée à la comptabilité et la gestion. D’une part, vos participants vous prendront au sérieux, d’autre part, vos questions seront précises et pertinentes. Testez dans ce cas votre sondage auprès d’autres élèves du DSCG et pourquoi pas auprès d’un de vos professeurs.
Les outils pour votre sondage de mémoire DSCG
Google Forms est un outil de sondage simple à utiliser et gratuit. Il est intuitif et facile à prendre en main. Il vous permet de rédiger rapidement votre sondage de mémoire DSCG et est tout aussi agréable pour vos participants. Le traitement des réponses est par ailleurs efficace.
Il existe d’autres outils de sondage, dont Typeform, Outgrow. Gravity Forms, SurveySparrow, Tally, LimeSurvey, etc. Certains sont gratuits ou proposent une version limitée gratuite, d’autres sont payants. Généralement, pour un sondage de mémoire DSCG, une version gratuite est largement suffisante.
Comment diffuser votre sondage de mémoire DSCG ?
Quel que soit le public auquel vous vous adressez, vous devez largement anticiper pour vous assurer de collecter suffisamment de réponses pour que votre questionnaire soit crédible. Prévoyez donc plusieurs semaines, d’autant que vous aurez probablement besoin de relancer les participants qui tardent à vous répondre.
Vous devez également prévoir le temps nécessaire pour collecter toutes les données et les traiter pour rédiger vos conclusions.
L’utilisation des réseaux sociaux pour le sondage de mémoire DSCG
Vous pouvez utiliser vos réseaux sociaux si vous lancez un sondage à grande échelle. Facebook vous permettra de toucher un public généraliste, tandis que LinkedIn sera plutôt axé sur les professionnels.
Il est préférable que vous soyez déjà actif sur les réseaux sociaux, notamment LinkedIn, pour que les gens vous connaissent et soient plus motivés pour vous répondre. Vous devez donc publier bien en amont pour vous faire remarquer.
Révisez vos questions si vous n’obtenez pas de réponse à votre sondage DSCG
Si vous constatez un très faible taux de réponse après le lancement de votre sondage, vous devez vous interroger sur sa conception. Revoyez tous les points que nous venons de citer et mettez-vous dans la peau des potentiels participants. Avez-vous posé trop de questions ? Les questions sont-elles simples à comprendre ? Avez-vous prévu trop de questions ouvertes qui demandent trop de travail pour y répondre ? Etc.
Il vous reste à compulser toutes les réponses, les classer et les analyser. Vos conclusions doivent donner du poids aux hypothèses de votre mémoire DSCG. Soyez scrupuleux lorsque vous en tirez des conclusions, car, lors de votre présentation à l’oral, vous pouvez êtes interrogé par un jury curieux de connaître les détails de votre sondage. Soyez préparé à toutes les questions, afin de marquer des points.
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