Questionnaire DSCG : Dès lors que vous avez choisi et fait valider le sujet de votre mémoire de DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion), vous devez entamer les recherches allant de pair avec les informations que vous avez collectées lors de votre stage en entreprise. Voici pourquoi et comment utiliser des outils comme les questionnaires et entretiens.
Quelle est l’utilité d’un questionnaire et entretiens pour la rédaction du mémoire du DSCG ?
Le sujet de votre mémoire de DSCG doit avoir un rapport avec les situations et les sujets que vous avez rencontrés lors de votre stage en entreprise. Votre travail de recherche doit ensuite alimenter votre rédaction. En confirmant ou en infirmant les hypothèses que vous avez émises jusque-là. Le questionnaire vous permet d’une part de démontrer l’intérêt de votre sujet. D’autre part, d’apporter des réponses concrètes à votre problématique, validées par des témoignages de professionnels.
L’enseignement technique de l’UE7
La soutenance de votre mémoire vous permet de valider l’UE7 (Unité d’Enseignement). Or, celle-ci est aussi composée de 50 heures de cours théoriques que vous ne devez pas négliger. En effet, les thèmes abordés traitent entre autres de la méthodologie de recherche que vous pouvez utiliser par l’intermédiaire de questionnaires, enquêtes et entretiens.
Le programme des cours de l’UE7 s’avère donc très utile pour la rédaction de votre mémoire. Par ailleurs, ils peuvent aussi faire l’objet de questions lors de la soutenance de votre ouvrage. Le jury dispose de 40 minutes pour vous interroger. Il va naturellement s’intéresser au contenu de votre mémoire, mais il peut également décider d’aborder le programme théorique. Notez que les jurys se plaignent souvent que les étudiants négligent leur révision. Ne faites donc pas l’impasse pour ne pas vous retrouver piégé le jour de la soutenance.
Les moyens de recherche : entretien ouvert ou questionnaire fermé ?
Selon le sujet que vous avez choisi, sélectionnez le format qui convient le mieux pour répondre à votre problématique : questionnaire ou entretien. Il s’agit de vérifier et tester vos hypothèses, et parfois examiner de nouvelles pistes en fonction des résultats.
L’entretien ouvert se présente davantage comme une méthode qualitative, tandis que le questionnaire fermé s’avère plutôt quantitatif. Le travail de synthèse n’est pas le même selon l’approche que vous avez choisie.
Une fois les informations collectées, vous devez dégager une ligne directrice et la mettre en forme pour attester de la pertinence de vos hypothèses et propositions.
Pourquoi l’enquête peut-elle vous faire gagner des points ?
Tous les étudiants n’intègrent pas d’enquête dans leur mémoire. Elles demandent beaucoup de travail et ne sont pas toujours faciles à mener. En effet, il faut trouver suffisamment de personnes qualifiées correspondant à votre cible.
Cette méthode est toutefois plébiscitée par le jury. En effet, elle montre à quel point vous vous êtes investi dans vos recherches. Une enquête nécessite une préparation solide, du temps pour mener les entretiens et encore davantage de temps pour analyser les résultats et en extraire les conclusions.
Les professeurs qui vous notent sont sensibles à ce travail et par conséquent plus enclins à vous attribuer une bonne note. Ils prennent aussi en compte l’objectif premier du questionnaire qui est louable. Il apporte du crédit à votre contenu et limite vos erreurs.
En revanche, le questionnaire n’ayant rien d’obligatoire, inutile d’en ajouter un s’il n’apporte pas réellement une plus-value à votre mémoire.
La place du questionnaire dans le sommaire du mémoire DSCG
Il n’existe pas de place prédéfinie pour un questionnaire dans un mémoire DSCG. Vous devez l’insérer pour justifier une hypothèse ; en fonction de votre sujet, votre sondage sera placé juste avant ou juste après l’énoncé de votre conjecture.
L’enquête peut aussi venir en conclusion d’un chapitre, voire du mémoire. Pour terminer avec un argumentaire étayé par votre travail sur le terrain.
La préparation du questionnaire ou de l’entretien
L’enquête du mémoire DSCG a pour objectif d’apporter du contenu pertinent pour étayer votre argumentation et crédibiliser votre recherche.
Préparation avec rigueur
Les personnes que vous interrogez sont des professionnels dont le temps est compté. Votre questionnaire doit être préparé avec rigueur. Chaque question doit avoir son importance et vous ne devez pas vous perdre dans des détails inutiles.
Anticipez dès que vous le pouvez
Le sujet de votre mémoire DSCG est un élément auquel vous pouvez réfléchir depuis longtemps, même avant votre stage en entreprise. Prenez en note toutes les questions que vous vous posez, ainsi que toutes les hypothèses qui vous viennent à l’esprit.
C’est une manière de préparer l’élaboration de votre questionnaire. S’il est déjà bien structuré, vous pouvez commencer à le soumettre aux personnes que vous rencontrez tout au long de votre cursus, à l’école ou en entreprise. Vous obtiendrez ainsi des réponses plus nombreuses et sur un plus long terme, ce qui est toujours intéressant.
Le support du questionnaire
Le choix du support du questionnaire ou de l’entretien est à réfléchir en fonction de son format. Si une partie se présente sous forme de QCM par exemple, le professionnel peut y répondre par mail. Vous lui évitez ainsi de perdre un temps précieux. Le cas échéant, vous devez impérativement établir des règles et les lui expliquer. Vous devez notamment préciser s’il est possible de :
- donner plusieurs réponses ;
- ne donner aucune réponse ;
- ajouter une réponse lorsque le choix proposé ne paraît pas satisfaisant.
En revanche, pour tout entretien nécessitant des réponses argumentées, vous devez proposer une solution en direct. L’idéal est de rencontrer la personne. Vous devez lui demander la permission de l’enregistrer, car si vous vous contentez de prendre des notes, vous aurez du mal à consigner tous les détails. Utilisez un dictaphone ou une application smartphone, mais toujours avec l’approbation de l’interviewé.
S’il n’est pas possible de rencontrer vos interlocuteurs, proposez un échange par téléphone ou par visioconférence sur Internet. Là encore, demandez la permission avant d’enregistrer l’entretien.
Dans tous les cas, vos questions doivent être précises et concises, rappelez-vous que le professionnel vous offre de son temps et vous fait une faveur. S’il se rend compte que vous avez mal préparé votre enquête, il s’y prêtera avec moins de bonne volonté ou pire, vous demandera de réviser votre copie avant de reprendre rendez-vous. Peut-être même qu’il ne vous accordera pas de nouvel entretien s’il estime que vous ne vous êtes pas conduit de façon professionnelle.
Les citations dans le mémoire
Si vous retranscrivez tout ou partie des réponses des personnes de votre panel, vous devez le préciser dans votre mémoire. Utilisez des guillemets et de l’italique pour bien démarquer ces phrases de votre rédaction.
Vous n’êtes pas autorisé à déformer des propos, vous pouvez en revanche les tronquer, mais à la condition de le signaler. Si vous jugez utile de supprimer des passages qui ne sont pas essentiels, la règle est de les remplacer par trois points de suspension insérés entre crochets : […].
Le panel à interroger
Vous devez déterminer la taille et la qualité de l’échantillon de personnes que vous allez interviewer. Pour ce qui concerne la qualité, vous devez sélectionner des professionnels qui sont reconnus dans la discipline qui vous intéresse. Ne perdez pas votre temps (ni celui de votre interlocuteur) s’il ne dispose pas de connaissances spécifiques le rendant apte à répondre à des questions très pointues. Il est peut-être très compétent dans son domaine. Mais s’il est interrogé sur d’autres sujets, il n’apportera pas la crédibilité nécessaire à votre enquête.
Concernant la taille du panel, interrogez-vous sur la nature de votre enquête : s’agit-il d’une recherche exploratoire ou d’une recherche confirmative ? Dans le premier cas, vous recherchez des pistes à envisager, ce qui nécessite un grand nombre d’intervenants. A contrario, pour une enquête confirmative qui vous sert à attester de la fiabilité de vos hypothèses. Vous pouvez vous contenter d’un échantillon un peu plus restreint. Ensuite, vous devez toutefois réunir suffisamment de personnes pour que votre questionnaire soit légitime.
Vous êtes libre d’interroger autant de personnes que vous le souhaitez. Mais ne perdez jamais de vue que le temps est compté pour vous aussi. Outre la rédaction de votre mémoire, vous avez d’autres matières à réviser pour valider les UE de votre DSCG.
Enfin, le questionnaire est là pour appuyer vos hypothèses, il ne constitue en aucun cas le socle de votre argumentaire. Il ne doit donc pas non plus occuper trop de place dans votre rédaction.
Attention au parti-pris des participants à votre enquête
Tout professionnel nourrit ses idées propres sur son métier, ce qui signifie qu’il peut être de parti-pris. Vous devez prendre garde de ne pas vous faire piéger. Par définition, en tant qu’étudiant, vous avez encore de nombreuses lacunes dans votre futur secteur d’activité. C’est pourquoi vous devez enregistrer toutes les réponses, puis vous interroger sur l’impartialité de votre interlocuteur. En effet, vous n’allez peut-être pas déceler instantanément sa subjectivité. Plus votre panel sera important, plus vous éviterez cet écueil, car vous aurez à votre disposition des avis divergents.
Si vous connaissez le parti-pris idéologique de votre intervenant – c’est parfois même pour cette raison que vous l’avez choisi – vous devez le préciser dans la rédaction de votre mémoire pour bien montrer au jury que vous n’êtes pas dupe. Mais avez recueilli ce témoignage en toute connaissance de cause.
Vous devez dans la mesure du possible interroger des professionnels de différentes opinions. Afin de vous montrer le plus exhaustif possible dans votre réflexion.
Intégrer une enquête dans votre mémoire DSCG réclame beaucoup de travail. Mais il valorise votre ouvrage et vous offre la perspective d’une meilleure note.
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