La carte heuristique a été popularisée par Tony Buzan aux États-Unis, avant de devenir mondiale. Elle reste encore méconnue en France, pourtant, nombreux sont les étudiants à l’utiliser. En effet, la mind map ou carte mentale – les autres noms de la carte heuristique – s’adapte à tous les sujets. Pour des études de haut niveau comme celles du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion), elle devient vite un atout précieux pour résumer les cours et gagner du temps lors des révisions, mais son usage ne s’arrête pas là. Voyons comment et quand construire une carte mentale.
La révolution de la carte mentale pour les cours du DSCG
Les étudiants français sont formés à la prise de notes pendant leurs cours, afin de favoriser la mémorisation. En revanche, il est rare qu’ils soient familiers de la carte mentale qui pourtant permet d’exploiter pleinement le potentiel de la mémoire à long terme. Elle soutient le processus d’apprentissage, apporte une aide précieuse lors des révisions et s’avère même très utile ensuite pour la vie professionnelle, et même la vie personnelle.
À quoi ressemble une mind map ?
Une carte mentale est une présentation non linéaire dans laquelle les informations pertinentes rayonnent à partir d’un sujet central, comme les branches d’un arbre. Contrairement à une liste monotone, sa structure multidimensionnelle permet de représenter tous les détails avec leur association logique.
Grâce à la présence supplémentaire de couleurs et d’images, une carte heuristique devient une image évocatrice, plus facile à photographier par le cerveau et à mémoriser.
Pourquoi des cartes heuristiques plutôt que des notes pour vos cours du DSCG ?
Les cours du DSCG sont d’une extrême densité, d’autant qu’ils reposent sur des connaissances déjà importantes que les étudiants ont dû acquérir pendant les études du DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion).
Il apparaît essentiel de mettre au point des méthodes permettant d’assimiler la grande quantité d’informations présentées en cours, puis les réviser à la veille du passage des UE (Unités d’Enseignement) du DSCG. Il se trouve que la structure cognitive d’une carte mentale est parfaitement compatible avec les modes naturels de digestion de l’information par le cerveau humain.
Au lieu d’être hiérarchisées de haut en bas, les idées condensées se ramifient radialement à partir du concept central. Ainsi, les élèves peuvent rapidement saisir toutes les données et visualiser leurs liens simultanément. La simplification rend l’information plus facile à mémoriser.
Une structure favorable au fonctionnement de notre cerveau
La méthode de la carte mentale aide les étudiants par le biais de divers déclencheurs mentaux, notamment les couleurs et les illustrations. La base de cette technique découle des règles de la super-mémorisation. Les découvertes scientifiques prouvent que l’imagination joue un rôle prépondérant dans la création d’histoires mémorielles et la récupération d’informations.
La combinaison de mots-clés et d’outils visuels permet d’utiliser pleinement les deux hémisphères, ce qui se traduit par une plus grande productivité. La carte heuristique est un moyen logique et amusant d’assimiler un grand nombre de connaissances académiques. Elle renforce votre esprit critique tout en stimulant votre créativité.
Cette méthode innovante vous permet de réviser des leçons complexes mieux qu’avec la prise de notes traditionnelles. Elle constitue un outil précieux pour les étudiants tout au long de leur parcours du DSCG.
Comment créer une carte heuristique ?
Les avantages de la cartographie mentale en font une compétence essentielle et précieuse pour tous les étudiants. La bonne nouvelle est que la technique du mind mapping est accessible à tous, grâce à quelques règles simples. Voici notre guide pour structurer un modèle de carte heuristique simple.
N.B. Pour composer vos cartes mentales, vous pouvez utiliser la méthode traditionnelle du papier et crayons de couleur ou passer par un logiciel (il en existe de gratuits). Ce choix est personnel : certains étudiants préfèrent écrire à la main, car ils retiennent alors mieux les informations, tandis que d’autres choisissent l’informatique pour disposer de plus de flexibilité pour effectuer les corrections et ajouts.
Étape 1 : placez le sujet principal au centre
Pour démarrer une nouvelle carte mentale, vous devez d’abord déterminer le sujet principal d’une leçon ou d’un document et le placer dans une bulle centrale. Rendez-le facilement identifiable en utilisant une écriture en grands caractères et des couleurs vives.
Étape 2 : ajoutez des sous-thèmes
Dessinez ensuite des branches de sous-titres clés à partir du thème central. Chaque branche représente la catégorie principale d’idées liées au sujet fondamental.
Étape 3 : l’ajout de branches de troisième plan
Les rameaux supplémentaires de troisième plan contiennent des informations détaillées pour détailler en profondeur le contenu de la carte.
Leur portée globale dépend de la quantité de données que comporte un cours. En effet, l’ajout de branches de soutien ne doit pas se faire au hasard, ce qui surchargerait la carte et la rendrait moins lisible. Seules les informations pertinentes valent d’être ajoutées.
Étape 4 : jouez avec votre créativité pour rendre l’exercice plus amusant et par conséquent plus facile à retenir
Il est temps de faire appel à votre créativité. Libre à vous de colorier, ajouter des images et dessiner des croquis pour rehausser le contenu de vos cartes mentales. Ceci a pour effet de stimuler les réponses du cortex cérébral.
Concernant le code couleur, il est préférable que toutes les branches qui partent d’un même plan doivent possèdent une couleur similaire.
Les applications de la carte mentale pour les études du DSCG
La carte mentale ne sert pas qu’à résumer vos cours du DSCG et à les réviser, voici d’autres applications tout aussi pertinentes.
1 – Le brainstorming
La carte heuristique est un outil commun de brainstorming pour les étudiants, que ce soit dans le cadre d’une étude individuelle ou en groupe. Elle constitue un moyen rapide et logique de faire jaillir la créativité, en même temps que la réflexion. Au lieu de vous noyer dans le désordre des idées qui s’accumulent, votre organisation est optimisée pour une efficacité décuplée.
2 – La prise de notes
Différente de la prise de notes traditionnelle, la cartographie conceptuelle permet aux étudiants d’esquisser leurs notes de cours d’une manière plus logique. La quantité de nouvelles connaissances transmises lors de vos années de DSCG est énorme. Les mots-clés permettent de condenser les idées et de visualiser les liens entre les concepts plus facilement qu’une transcription normale.
3 – Les projets d’équipe
Il s’avère très pertinent d’utiliser des cartes mentales pour planifier vos projets d’équipe. La répartition des actions et le suivi deviennent beaucoup plus clairs. C’est également un moyen rapide et efficace de communiquer et de discuter en partageant une carte mentale avec d’autres membres de votre équipe.
4 – Les exposés
Outre un diaporama classique, vous pouvez utiliser une carte mentale pour étayer vos représentations visuelles. Les éléments colorés attirent davantage l’attention de la classe qu’une série de structures complexes qui défilent.
5 – La planification de votre année d’étude du DSCG
La carte mentale vous aide à cartographier les stratégies d’apprentissage sur l’année : cours magistraux, conférences, dates d’examen, récapitulatif des UE passées ou à planifier, etc.
6 – Calendrier extrascolaire
Votre cerveau a besoin de temps de relâche pour rester opérationnel. Si vous ne vous concentrez que sur vos études, il arrive un moment où sa productivité s’effondre. Il importe donc de vous ménager un calendrier extrascolaire.
Vous pouvez le présenter sous forme de carte mentale et l’utiliser comme outil de planification pour vos activités : sport, voyages, cinéma, travail associatif, etc.
7 – La révision des examens
Les cartes mentales de préparation aux examens s’avèrent d’une efficacité redoutable. Votre cerveau les a déjà imprimées. Lorsque vous les reprenez, il fait appel à la mémoire et retrouve plus facilement et plus vite les informations.
8 – La recherche pour votre mémoire du DSCG
La rédaction du mémoire du DSCG demande beaucoup de travail de réflexion et de préparation. Utiliser une panoplie de mind maps vous permettra d’en traiter tout le processus : choix du sujet, préparation du plan, collecte des sources, agenda de rédaction, etc.
9 – L’apprentissage d’une langue
L’anglais est obligatoire pour le DSCG et vous pouvez choisir également une autre langue optionnelle. Pour faciliter votre apprentissage, vous pouvez rédiger plusieurs mind maps :
- grammaticale pour classer et mémoriser tous les temps ;
- liste de vocabulaire pour l’assimiler plus facilement et s’en souvenir plus longtemps en utilisant des branches pour démontrer les multiples contextes applicables à un nouveau mot ;
- syntaxe pour retenir la construction des phrases, etc.
10 – la gestion du temps
Vous pouvez mettre en pratique des techniques de gestion du temps essentielles en planifiant un agenda facile à suivre à l’aide d’une carte heuristique. Par exemple, un plan de gestion créatif et coloré du temps hebdomadaire stimulera votre engagement et votre motivation pour effectuer une activité détaillée à temps.
La carte mentale est un concept simple, mais très efficace. Vous pouvez trouver l’exercice un peu compliqué au début, mais très vite, vous allez vous y habituer et gagner en productivité. Elle vous accompagnera tout au long de vos études du DSCG, puis dans votre vie active pour devenir un professionnel accompli.
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