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Travailler à l’étranger dans les métiers de la comptabilité. Vous êtes titulaire d’un diplôme d’expert-comptable ? D’un DCG ou d’un DSCG ? Sachez qu’il est envisageable d’exercer la profession à l’étranger. Cela dit, il est important de connaître certains grands principes. Car soyons clairs : franchir une telle étape ne s’improvise pas.

Chez IsupCompta, nous nous sommes soigneusement renseignés concernant l’expatriation, sous un angle professionnel. Dans quelle mesure est-il possible d’intégrer un cabinet d’expertise hors du territoire français ? Y a-t-il certaines conditions à remplir ?Bien sûr, il nous est impossible de couvrir tout le globe. Nous allons donc vous délivrer des astuces générales, avec quelques exemples à la clé. Vous aurez ainsi une vision d’ensemble des étapes impliquées et des possibilités qui s’offrent à vous.

Travailler à l’étranger dans la comptabilité
Travailler à l’étranger dans la comptabilité

Travailler à l’étranger dans la comptabilité : une transition qui se prépare

Certains événements dans la vie conduisent à changer de cap. Quitte, parfois, à prendre un nouveau départ à l’étranger. Les étudiants titulaires d’un diplôme en comptabilité et gestion pourraient, toutefois, craindre ne pas trouver un emploi. Après tout, le DCG, le DSCG ou encore le BTS CG ne sont-ils pas des diplômes nationaux ?

Heureusement, il y a des solutions. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, nous vous recommandons d’anticiper vos démarches

  • Chaque pays a sa politique en termes d’immigration. Nous n’allons évidemment pas entrer dans les détails. Mais il convient de s’interroger sur les conditions d’installation. Faut-il obtenir un document particulier pour espérer vivre et travailler sur place ? Quelles sont les chances de trouver un emploi (par rapport à « l’état » du marché du travail) ?
  • Y a-t-il des accords de reconnaissance signés entre la France et la nation où vous souhaitez poursuivre votre carrière ? Pouvez-vous, à défaut, faire reconnaître vos titres par les organismes locaux compétents ?
  • Les conditions salariales varient forcément d’un état à l’autre. Attention à ne pas prendre le revenu mensuel comme seul référent. Le coût de la vie fait partie des paramètres essentiels. Et il y a les barèmes d’imposition qui entrent en ligne de compte.

La panacée, forcément, c’est de trouver un emploi avant le grand déménagement. Dès que votre projet « d’exil » est fixé, consultez avec minutie les offres publiées. Préparez votre dossier de candidature (CV, lettre de motivation…) en incluant tout ce qui concourt à vous démarquer.

Ce dernier point est essentiel. Selon les métiers de la comptabilité que vous souhaitez pratiquer, les administrations des entreprises ont une marge de manœuvre conséquente à l’embauche. Autrement dit, ils peuvent vous intégrer à leur équipe sans que vous apparteniez à l’ordre des comptables, pour ne prendre qu’un exemple. Votre expérience professionnelle (celle acquise pendant les stages de professionnalisation par exemple, ou dans le cadre d’un diplôme en alternance) peut faire la différence. 

Au gré de votre processus de préparation, n’oubliez pas que vous avez acquis des compétences. De l’anglais des affaires à la gestion de trésorerie, vous avez acquis des connaissances. Tout cela peut faire de vous la candidate ou le candidat idéal.Mais attention : au-delà du côté administratif, des équivalences sur le plan professionnel… il faut aussi composer avec les différences institutionnelles et linguistiques. Elles relèvent souvent du détail – cela ne le rend pas moins importantes.

Comptabilité en Suisse
Comptabilité en Suisse

D’un pays à l’autre, un vocabulaire et des pratiques différentes : l’exemple suisse

Admettons que vous ayez réussi à décrocher un poste dans le secteur de la comptabilité dans un pays francophone. La Suisse, par exemple. C’est déjà un (très) bon départ. Mais attention : un rattrapage risque d’être nécessaire. Il ne sera pas forcément officiel. Sans lui, vous risquez de confondre certaines notions et de perdre en productivité, toutefois.

On l’apprend au détour de certains témoignages : entre la France et la Suisse, la terminologie ne se rencontrent pas toujours. C’est d’ailleurs souvent le cas dans les domaines spécifiques.

Voici une sélection des termes qui divergent :

  1. Le bordereau de remise. Bien que cette pièce devienne petit à petit caduque, elle reste utilisée sous des formes digitales. Mais au guichet d’une banque ou à la poste, un(e) employé(e) suisse ne comprendra pas l’expression. Les helvètes parlent d’un bulletin de versement.
  2. Si vous travaillez à Genève, Lausanne ou une autre ville romande (francophone), le terme « charges sociales » sera sans doute traduit naturellement par votre interlocuteur. Mais dans les faits, en Suisse, on privilégiera le terme « cotisations sociales ».
  3. Ne cherchez pas la mention « résultat net » sur un document comptable suisse. Là-bas, il est question de « bénéfice net ». Une nuance subtile, mais qu’il faut considérer.
  4. Si l’on vous parle des comptes de clôture d’une raison individuelle… cela vous semble un peu abscons, non ? C’est pourtant l’équivalent, chez les helvètes, des comptes annuels.

Et la liste est encore longue. Bien sûr, petit à petit, vous allez assimiler ces particularismes. Parfois, au demeurant, les termes se croisent. Un bilan comptable et un bilan financier sont utilisés par les experts des deux pays.

Pour autant, il y a un temps d’adaptation inévitable. Le lexique assimilé pendant les études comptables ne sera pas complètement valable.

Il en va de même en ce qui concerne les normes comptables et le cadre institutionnel. 

Différences normatives et pratiques locales 

Savez-vous à quelles règles sont soumis les entrepreneurs suisses ? Sont-ils tenus de publier leur bilan comptable ? Quelles formes doivent prendre leurs raisons sociales (le nom des entreprises, donc) ? Y a-t-il une vérification des activités professionnelles annuelles, communiquée aux autorités fiscales ?

Tout ce qui a été assimilé durant les UE en introduction au droit ou au droit fiscal ne saurait être repris tel quel. Si les métiers de la comptabilité ont globalement les mêmes raisons d’être, le cadre légal et les « coutumes » revêtent parfois des formes très différentes. 

En ce qui concerne la fiscalité, certains pans de l’imposition se distinguent largement. N’hésitez pas à vous renseigner sur ce point. D’autant que les lois ne sont pas les mêmes… d’un canton (plus ou moins le pendant du département en France) à l’autre.Il faut maintenant quitter les terres helvètes pour en revenir aux modalités de transition lorsqu’on souhaite travailler à l’étranger dans la comptabilité. Nous tenons à aborder un point important : la reconnaissance du diplôme. Y songer vous ouvrira la voie de manière significative. De nos jours, mieux vaut multiplier les opportunités. Le marché du travail peut se montrer… difficile d’accès. Restons positifs tout de même !

Faire reconnaitre son diplôme
Faire reconnaitre son diplôme

Faire reconnaître son diplôme dans votre pays de destination : une étape facultative, mais préférable

Si vous avez un excellent profil, parce que vous avez déjà fait votre place dans le monde professionnel en France notamment, il est possible qu’un cabinet vous fasse confiance malgré votre diplôme étranger.

Pour autant, on ne sait jamais quels obstacles risquent de se dresser sur notre chemin. Si vous devez quitter votre poste, d’autres responsables des ressources humains risquent de se montrer plus… pointilleuses.

Afin de vous prémunir contre ce genre de « blocages », envisagez de contacter les instances académiques du pays où vous planifiez de vous installer.

Dans les meilleurs cas, vous pourrez bénéficier d’une validation directe. D’une équivalence automatique. Il est cependant possible qu’une formation complémentaire soit requise. Qu’en est-il, maintenant, de votre recherche d’emploi ? Nous avons dit quelques mots à ce sujet plus tôt. Il est temps de vous livrer quelques explications plus complètes.

Devenir comptable et travailler à l’étranger : soignez votre dossier de candidature

Connaissez-vous les attentes en matière de CV ou de lettre de motivation là où vous commencerez votre nouveau parcours professionnel ? 

Quand on ne s’est jamais penché sur la question, on peut croire que le procédé est identique. Ce n’est pas tout à fait le cas.

Puisque vous avez appris l’anglais appliqué, vous vous sentez peut-être de taille à exercer le métier de comptable aux USA. Dans ce cas, il est important de noter que…

  • Les curriculums vitae à l’américaine se veulent beaucoup plus directs que leurs équivalents français. On ne mentionne ni sa date de naissance, ni son adresse… tout se concentre sur les skills. N’hésitez pas à consulter des modèles de CV pour avoir un aperçu de cette approche tout du moins… ciblée !
  • Fait très intéressant (et qui s’inscrit dans la lignée du point précédent) : on ne joint jamais une photographie à ce précieux document aux États-Unis. Vous risquez de ne jamais recevoir la moindre réponse. En effet, l’employeur aura tendance à se protéger juridiquement. Les lois étasuniennes concernant la préférence à l’embauche se veulent très strictes. En bannissant les photos des candidats, le risque de « trier les CV » sur cette base est annulé.
  • Vos centres d’intérêt ne feront pas partie des points mentionnés. Encore une fois, il s’agit de rester factuel et de se concentrer sur l’aspect professionnel.

On pourrait aussi évoquer les CV au Japon. Ils répondent à un canevas très précis, suivi par tout le monde. Improviser une autre forme, c’est s’éloigner des normes. Au Canada ? La tendance est la même qu’aux USA. On ne dit rien de sa vie privée et on ne montre pas son visage. En Suisse ? En l’occurrence, rien de spécial. Les pratiques dans ce domaine, pour travailler à l’étranger dans le domaine de la comptabilité ou d’autres secteurs, s’avèrent fondamentalement équivalentes.

Lettre de motivation
Lettre de motivation

La lettre de motivation : un autre défi à relever

Vous avez acquis de l’expérience tandis que vous avez décroché votre diplôme de gestion ? Avez-vous déjà un format de lettre de motivation dont vous êtes fière/fier ? Vous pensez qu’il suffit de traduire le tout pour postuler auprès d’une entreprise américaine ? Malheureusement, maigres sont les chances pour que cela fonctionne.

Il y a une façon d’organiser sa lettre de motivation, un « patron » très précis aux USA. Si vous vous en écartez, cela est considéré comme une erreur. Votre aptitude aux fonctions comptables n’entrera même pas dans l’équation. 

En Belgique par contre – nous n’avions pas mentionné cet autre pays francophone jusqu’ici – toute latitude reste offerte aux candidats. C’est à vous de déterminer les arguments à mettre en avant. Tout comme la structure optimale. 

Pour le reste, c’est bien connu, il n’y a pas de formule miracle. Les processus de recrutement dépendent de facteurs parfois difficiles à saisir. IsupCompta vous souhaite, quoi qu’il en soit, de trouver la solution qui correspond à vos besoins. Aider les personnes à concrétiser leurs projets relatifs à la comptabilité et à la gestion nous occupe tout au long de l’année.

IsupCompta : passez votre BTS CG, DCG ou DSCG avant de prendre votre envol

Si vous en êtes encore à l’étape de prospection, que le grand départ doit avoir lieu dans longtemps, nous vous félicitons d’anticiper la suite de vos démarches. En attendant, n’hésitez pas à consulter notre offre de formations en ligne. 

Pour un BTS, un bachelor (licence) ou un mastère, toutes les épreuves officielles sont préparées à distance. Grâce à notre suivi précautionneux du programme français, vous allez pouvoir ouvrir les portes de nombreuses entreprises et administrations. Que vous décidiez de quitter l’hexagone ou de rester sur place, d’ailleurs.

Se tourner vers un contrat d’apprentissage, selon le principe de la formation en alternance, reste sans doute la solution la plus cohérente lorsqu’on prévoit de travailler à l’étranger par après. Ce n’est en aucun cas obligatoire, mais cela vous fait entrer dans la vie active plus rapidement. Exercer le métier, même en tant qu’étudiant, peut vous aider à faire ressortir votre candidature.

Quel que soit votre choix, en tout cas, nous sommes là pour vous accompagner. Des épreuves écrites à la soutenance, vous suivrez les mêmes unités d’enseignement qu’au sein d’une école plus classique. Rien n’est négligé. 

Si vous voulez en savoir davantage, n’hésitez pas à consulter le reste de notre site web. Certains anciens étudiants ont déjà réussi leurs études via IsupCompta. Depuis, ils ont fait cap sur un autre pays. Oui, c’est possible, même si cela demande une certaine dose de motivation. Alors, pourquoi ne seriez-vous pas la prochaine ou le prochain ? 

Contactez-nous dès maintenant, IsupCompta vous accompagnera de A à Z pour mener à bien votre projet.
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